***Version française ci lingerie***
In this project we aim to contribute to literatures covering organizational and human resources studies as well as research contributions covering political economy, business cooperation, industrial relations, and dual VET, by studying apprenticeship-providing firms in collective skill formation systems from the perspective of strategies and approaches to address and overcome skill mismatches. In the following section we discuss the aspect of skill mismatches in collective skill formation system – also in the light of the current covid-19 pandemic. Empirically, in a first step, we focus on the case of training firms in Switzerland.
Switzerland is an archetypal example of a dual VET system, where as many as 65 percent of the young population opt for a dual vocational education and training track in their upper secondary education (SKBF CSRE, 2018). However, Swiss firms in different sectors still struggled in attracting adequate candidates for their in-firm apprenticeship positions. Following the recent pandemic, there has been a drop in interest in dual VET to the advantage of both intermediary education but also to an academic upper secondary track (SERI, 2021).
The Swiss Apprenticeship barometer (Link Institut, 2017) and the Transition Barometer (SERI, 2019) investigate the transition of young people to in-firm vocational training and survey young school leavers as well as firms. Among others, the firms are asked about the rate of unfilled positions and the about reasons for not offering a vacant position to an apprentice candidate. 'Construction', 'Industrial manufacturing' and 'Hotel and restaurants', among others, are the sectors that have the highest number of unfilled vacancies among all the vocational training fields (Link Institute, 2017; SERI, 2019). The main reasons for not filling the vacant position according to the firms themselves, in all sectors, is “not having received any suitable applications” and “not having received any applications” (SERI, 2019, p. 43).
At the same time, the demand for construction workers, employees in metal, machinery and related trades, sales personnel in retail and customer service workers – occupations related to the sectors where firms struggle to fill vacancies contemporaneously – is expected to grow markedly the next ten years according to skills forecasts (CEDEFOP, 2018). If the trend continues, with unfilled positions in these sectors and an increasing interest for general education at the expense of dual VET, a tangible skill shortage is likely to occur in Switzerland. Skill shortages will put apprenticeship-providing firms under pressure to adapt and improve their strategies to recruit talented youth.
In sum, we know some of the reasons why firms struggle to fill apprenticeship vacancies, but we still know very little about which approaches firms employ – and indeed which are successful – to address these recruitment difficulties.
Research questions
The goal in this project is to expand our understanding of the factors that contribute to firms’ successful hiring strategies of apprentices. In the context of the covid-19 pandemic and its effects on apprenticeship providing firms, in which firms’ strategies and the specific challenges or possibilities for successful recruitment may have changed, it is even more relevant to pursue firm-oriented research. All while considering structural and institutional-level factors that might contribute to shaping firms’ possibilities, incentives, and likelihood to experience certain skill provision-related challenges or select different skill match strategies. Therefore, the main research question that we address is: Which firms are successful in addressing issues of skill mismatches in dual VET systems?
The dependent variable is the firms’ and organizations’ self-reported skill match satisfaction through the hiring of adequate apprentices for advertised apprenticeship positions. To answer the main research question, we formulate a few sub-questions.
A. In the context of dual VET systems, what are firms’ strategies to address skill mismatches?
B. Which factors (on the level of the firm and firm strategies and at the level of organizational characteristics and structural factors surrounding the firm) are associated with a high level of skill match satisfaction?
C. To what extent has the covid-19 pandemic changed the terms for apprentice recruitment in firms, and which firm factors are associated with a higher resilience in terms of skill provision?
Our approach to answer these questions is a quantitative online survey issued to Swiss training firms, as well as qualitative case studies based on interviews ex post the survey, and qualitative explorative interviews in preparation for the survey.
We seek to test what the internal, strategic, or preferential, factors satisfaction and what structural factors, such as size, sector, regions, and institutional embeddedness, are influencing the firm’s skill match approaches and satisfaction.
****************************
Dans ce projet, nous souhaitons contribuer à la littérature couvrant les études sur l'organisation et les ressources humaines ainsi qu'aux contributions de recherche couvrant l'économie politique, la coopération entre entreprises, les relations industrielles et la formation professionnelle en entreprise, en étudiant les entreprises formatrices dans les systèmes de formation collective de compétences du point de vue des stratégies et des approches visant à aborder et à surmonter les inadéquations de compétences. Empiriquement, dans un premier temps, nous nous concentrons sur le cas des entreprises formatrices en Suisse.
La Suisse est un exemple archétype de système de formation professionnelle en entreprise, où pas moins de 65 % de la jeune population opte pour une voie de formation professionnelle en entreprise dans son enseignement degré secondaire II (SKBF CSRE, 2018). Cependant, les entreprises suisses de différents secteurs peinent encore à attirer des candidats adéquats pour leurs postes d'apprentissage en entreprise. Suite à la récente pandémie, on constate une baisse d'intérêt pour la formation professionnelle en entreprise au profit d'une formation intermédiaire mais aussi d'une voie académique du degré secondaire II (SBFI, 2021).
Le baromètre suisse des apprentis (Link Institut, 2017) et le baromètre de la transition (SBFI, 2019) étudient la transition des jeunes vers la formation professionnelle en entreprise et interrogent les jeunes sortants ainsi que les entreprises. Les entreprises sont notamment interrogées sur le taux de postes non pourvus et sur les raisons pour lesquelles elles ne proposent pas un poste vacant à un candidat apprenti. La construction, la manufacture industrielle et l'hôtellerie et la restauration, entre autres, sont les secteurs qui présentent le plus grand nombre de postes vacants parmi tous les domaines de formation professionnelle (Link Institut, 2017 ; SBFI, 2019). Les principales raisons de ne pas pourvoir le poste vacant selon les entreprises elles-mêmes, tous secteurs confondus, sont "ne pas avoir reçu de candidatures adaptées" et "ne pas avoir reçu de candidatures"(SBFI, 2019, p. 43).
Dans le même temps, la demande d'ouvriers du bâtiment, d'employés dans les secteurs de la métallurgie, de la machinerie et des métiers connexes, de personnel de vente dans le commerce de détail et d'agents de service à la clientèle - des professions liées aux secteurs où les entreprises peinent à pourvoir les postes vacants de manière contemporaine - devrait connaître une croissance marquée les dix prochaines années selon les prévisions de compétences (CEDEFOP, 2020, 2021). Si la tendance se poursuit, avec des postes non pourvus dans ces secteurs et un intérêt croissant pour la formation générale au détriment de la formation professionnelle en entreprise, une pénurie de compétences tangible risque de se produire en Suisse. La pénurie de compétences mettra les entreprises formatrices sous pression pour qu'elles adaptent et améliorent leurs stratégies de recrutement de jeunes talentueux.
En résumé, nous connaissons certaines des raisons pour lesquelles les entreprises peinent à pourvoir les postes d'apprentissage vacants, mais nous savons encore très peu de choses sur les approches que les entreprises emploient - et qui réussissent - pour résoudre ces difficultés de recrutement.
Questions de recherche
L'objectif de ce projet est d'élargir notre compréhension des facteurs qui contribuent à la réussite des stratégies de recrutement des apprentis par les entreprises. Dans le contexte de la pandémie de covid-19 et de ses effets sur les entreprises fournissant des apprentis, dans lequel les stratégies des entreprises et les défis ou possibilités spécifiques pour un recrutement réussi peuvent avoir changé, il est encore plus pertinent de poursuivre une recherche orientée vers les entreprises. Tout en tenant compte des facteurs structurels et institutionnels qui pourraient contribuer à façonner les possibilités, les incitations et la probabilité des entreprises à relever certains défis liés à l'offre de compétences ou à choisir différentes stratégies de jumelage des compétences. Par conséquent, la principale question de recherche que nous abordons est la suivante : Quelles sont les entreprises qui parviennent à résoudre les problèmes d'inadéquation des compétences dans les systèmes de formation professionnelle en entreprise?
La variable dépendante est la satisfaction autodéclarée des entreprises et des organisations en matière d'adéquation des compétences par l'embauche d'apprentis adéquats pour les postes d'apprentissage annoncés. Pour répondre à la principale question de recherche, nous formulons quelques sous-questions.
A. Dans le contexte des systèmes de formation professionnelle duale, quelles sont les stratégies des entreprises pour remédier à l'inadéquation des compétences?
B. Quels facteurs (au niveau de l'entreprise et des stratégies de l'entreprise et au niveau des caractéristiques organisationnelles et des facteurs structurels entourant l'entreprise) sont associés à un niveau élevé de satisfaction de l'adéquation des compétences?
C. Dans quelle mesure la pandémie de covid-19 a-t-elle modifié les conditions de recrutement des apprentis dans les entreprises, et quels facteurs de l'entreprise sont associés à une plus grande résilience en termes d'offre de compétences?
Notre approche pour répondre à ces questions est une enquête quantitative en ligne délivrée aux entreprises formatrices suisses, ainsi que des études de cas qualitatives basées sur des entretiens ex post à l'enquête, et des entretiens exploratoires qualitatifs en préparation de l'enquête.
Nous cherchons à tester quels sont les internal facts, stratégiques ou préférentiels, de satisfaction et quels sont les facteurs structures, tels que la taille, le secteur, les régions et l'encastrement institutions, quint les approches et la satisfaction de l'entreprise influence en matière d'adéquation des compétences.
References
CEDEFOP (2020). “On the way to 2020: data for vocational education and training policies. Indicator overviews: 2019 update. Luxembourg: Publications Office of the European Union.” Cedefop research paper No 76. Available at: http://data.europa.eu/doi/10.2801/62708 [Accessed 17.05.2022].
CEDEFOP (2021). Skills forecast 2021. Available at: https://www.cedefop.europa.eu/en/tools/skills-forecast [Accessed 17.5.2022].
Link Institute (2017). “Baromètre des places d'apprentissage – August 2017 – detailed report of the results.” SERI, Berne. Available at: https://www.sbfi.admin.ch/sbfi/fr/home/formation/formation-professionnelle-initiale/barometre-des-transitions/archives-barometre-des-places-d-apprentissage.html [Accessed 05/17/2022].
SERI (2019). “Baromètre des transitions 2nd vague / August 2019”. Gfs Bern. Available at: https://expo-apprentissage.ch/wp-content/uploads/2020/03/Barom%C3%A8tre_transitions_gfs_2019_FR.pdf [Accessed 17.05.2022].
SERI (2021). “Baromètre des transitions 2nd vague / August 2021”. Gfs Bern. Available at: https://cockpit.gfsbern.ch/de/cockpit/nahtstellenbarometer-2021-august-2/ [Accessed 05/17/2022].
SKBF CSRE (Swiss Coordination Center for Research in Education). (2018). Swiss education report: 2018 . Aaurau: SKBF CSRE.